Prairie fleurie

Le silène enflée et la sauge des prés mêlent leurs fleurs dans la prairie.

Plus loin, la phacélie a été semée pour servir d'engrais vert et aérer le sol. Ses fleurs mauve tranchent avec le rouge des coquelicots attirant abeilles et bourdons.

 

Fleurs de houx

Qui dit houx pense plus à des feuilles vertes cuirassées au contour épineux ornées de petites boules rouge vif. C'est oublier que le fruit est tout d'abord une fleur.
Voilà en photo à quoi elle ressemble.

Retour sur la fleur de mélèze

J'avais promis une suite sur la fleur de mélèze, la voici, un pompon rose sur une branche encore sans aiguilles.

Muguet du premier mai

Tu as voulu te cacher, mais ton parfum t'a trahi !
Porte bonheur à mes amis.

Mes nouvelles pensionnaires

Très contente d'avoir fait l'acquisition de cette rose de Noël ou rose des neiges de " Helleborus Gold Collection" ( Ice N' Roses Merlot).
Je l'ai installée dans un bac et elle a fleuri pour la première fois. Sa couleur de vin rouge, référence à son nom, est étonnante, j'adore cette fleur qui me rappelle le jardin de ma grand-mère, la Slovénie où elle pousse librement dans les bois,et l'hellébore fétide,sa cousine sauvage qui éclaire les lisières des prés en plein hiver.

Fleurs cultivées

L'été m'a généreusement offert des fleurs à couper.
Au potager, j'ai eu une magnifique rangée de dahlias et autour de la maison des gaillardes, plantes vivaces et  faciles ont égayé bordures et jardinières sans rien exiger en retour.

De la même couleur, la discrète viola a continué à fournir ses petites fleurs, au printemps prochain, j'aurai la surprise de découvrir qu'elle se sera multipliée.

Quant aux tournesols, les mésanges n'ont pas attendu l'hiver pour vider les graines du cœur des fleurs.

Plus de cinquante ans plus tard

Plus de cinquante ans pour en arriver là !
Derrière cette série de photos, il y a une histoire, celle de la petite fille que j'étais, ma mère allait voir une dame dans le village où je suis née, certainement pour papoter avec elle autour d'une tasse de thé ou de café. Je ne me souviens pas, ce qui m'est resté, c'est que sur la table de Madame Détraz il y avait un verre et sur le bord de ce verre, il y avaient de drôles d'oiseaux qui y buvaient. J'étais fascinée!
Bien longtemps après, dans un magasin d'horticulture, je me suis procuré cette plante que j'ai eu la sagesse de mettre dans un grand pot, car l'asclépiade commune ou herbe à perruches, originaire d'Amérique du Nord est une plante colonisatrice à tendance invasive.
Pendant des années, je l'ai vue ressortir au printemps donnant quelques tiges et des feuilles qui tombaient à l'automne, je coupais les tiges sèches et un nouveau printemps revenait et ainsi de suite.
Et puis cette année, la plante s'est parée de grappes de boutons, des boules de petites boules.

Et puis ces boules sont devenues fleurs et ces fleurs attiraient les abeilles.
Puis elles ont fané, partant comme elles étaient venues.
Mais à la place, un petit bourgeon vert clair est sorti puis a grossi, et j'ai retrouvé la forme des perruches de Madame Détraz.

Aujourd'hui, j'ai 61 ans et j'ai posé fièrement sur ma table un verre avec trois perruches qui se désaltèrent.
J'attends la visite d'un petit garçon ou d'une petite fille qui j'espère s'en émerveillera... pour que l'histoire se perpétue.

Pour Dominique: la chevrette et ses pois de senteur

 La chevrette sort du bois, longe la lisière des couverts, traverse le pré puis passe devant le massif de pois de senteur de mes voisins.
Un beau décor pour une chevrette en vadrouille!